dimanche 25 décembre 2011

DEUX BLOGS DIFFERENTS, enfin presque, pour LES CARNETS LITTERAIRES D'ERIC YUNG.

UNE ERREUR DE MANIPULATION QUE JE NE SAIS PAS RECTIFIER A CONDUIT VOTRE SERVITEUR A AVOIR -MALGRE LUI- DEUX BLOGS, PROFITEZ-EN !

http://lescarnetslittrairesdericyung.blogspot.com/

http://eric-yung.blogspot.com/

PROSPER MERIMEE.

PROSPER MERIMEE – 2 décembre 07





CHRONIQUE YUNG/ UN LIEU ET UN ECRIVAIN



SUR LES PAS DE MERIMEE.

Prosper Mérimée, l’un des inventeurs (selon Walter Scott) du « roman historique » est associé, pour beaucoup d’entre nous, à un cauchemar d’enfant. N’est-il pas, en effet, l’auteur qui a fait trembler bon nombre de têtes blondes le jour où il devait coucher, sur la page d’un de leurs cahiers, la fameuse dictée créée par lui à la demande de la princesse Eugénie et récitée –pour la distraire- devant la Cour ?




Une foutue dictée qui a fait les belles heures de l’enseignement républicain des années 50 et 60. Et il est certain que trois ou quatre générations ont toutes été victimes de Mérimée, ce maléfique écrivain tant il s’est plus à torturer bon nombre de jeunes méninges encore fermées à la grammaire et à l’orthographe. A la fin du cycle primaire, elle est devenue, au fil des ans, une sorte de rituel initiatique à la complexité de la langue française imposé aux enfants juste avant qu’ils ne quittassent, comme l’on disait autrefois, la petite école pour entrer au lycée.  Une dictée courte (elle fait une dizaine de lignes) qui est si compliquée que l’Empereur Napoléon III y fit 75 fautes et qu’Alexandre Dumas, qui était déjà à l’Académie française, en fit 24. Une dictée qui –rappelez-vous- dès sa première phrase nous faisait distinguer « les cuisseaux de veaux et les cuissots de chevreuils ». Prosper Mérimée ou la terreur des gamins !
Prosper Mérimée est né à Paris en 1803 dans une maison située au cœur de la capitale ; exactement au n° 7 Carré de Sainte Geneviève. Il habite ensuite rue Royer Collard, puis rue Lhomond et fait ses études au lycée Henri IV et devient voisin de palier, en s’installant avec ses parents (au 16 rue des Petits Augustins) d’un jeune homme qui s’appelle Hugo, Victor Hugo. C’est l’époque où il apprend l’anglais, l’espagnol, le grec, la philosophie. Il passera, un peu plus tard, une licence de droit. Dès lors, Prosper Mérimée fréquente les salons littéraires dont le plus célèbre se situe au 1 rue Chabanais, à l’angle de la rue des petits champs. C’est ici, en ce lieu qui existe encore, qu’il fait la connaissance de Stendhal et de Sainte Beuve et qu’il conçoit, avec eux, le « romantisme réaliste ». Une « école littéraire » (sic) qui le conduira à écrire « Carmen ». Oui, « Carmen » … un texte de Mérimée qui inspirera Bizet pour son opéra.
– Prosper Mérimée aimait les femmes, passionnément. Conséquence : il a passé des jours et des nuits entières (au point où, certains de ces endroits étaient devenus presque des domiciles) dans quelques bouges parisiens en compagnie du peintre Delacroix et le poète Alfred de Musset.

Si vous êtes amateurs de promenades littéraires dans Paris, sachez que vous pouvez visiter toutes les demeures de Prosper Mérimée. Pour connaître ses adresses je vous invite à vous rendre sur le site de « Terres d’écrivains » via l’adresse : http://www.terresdecrivains.com/Prosper-Merimee-a-Paris-et
                                                                                    

Eric Yung.